The St. Helena French-speaking Community celebrated their end-of-summer Mass and barbecue at Glen Park on Sunday, August 28.
UN MOT SUR LA PRIERE
Qu’est-ce que la prière?
« La prière est la clé qui ouvre le cœur de Dieu » (Padre Pio)
S. Augustin définit l’homme comme un mendiant de Dieu. Et Sainte Thérèse de l’enfant Jésus définit la prière comme un élan de cœur, un regard jeté vers le ciel dans l’épreuve comme dans la joie. La prière en effet, est la recherche et la mise en route d’une relation forte et agissante avec Dieu. Elle apporte énormément a qui sait s’y prendre et s’y engage avec amour et grande disponibilité intérieure ; dans les moments difficiles, elle nous donne d’acquérir la paix intérieure, une détente et des forces pour continuer a vivre et à se battre, grâce a l’attitude de confiance et d’abandon a la grâce de Dieu qu’elle crée. Dans la prière, nous trouvons le réconfort et le soutien de la présence de Dieu sans qui nous ne pouvons rien dans nos moments de souffrance et de détresse.
Dans le cours normal de notre vie, et plus encore dans les moments de détresses et de dures épreuves, nous avons besoin de moments de recueillement, de rencontre avec Dieu, Maitre de notre vie et de notre histoire, pour nous retrouver, nous recentrer sur l’essentiel, ou pour nous décharger sur Lui qui nous dit : « Venez a-moi vous qui ployez sous le poids du fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mtt 11 28-30). La vie et la prière sont intimement liées chez le croyant ; notre Seigneur Jésus nous dit dans les Evangiles qu’il est venu pour nous faire vivre pleinement et à fond ; et de façon mystérieuse, le chemin d’accès a cette vie a fond est la prière. Voila pourquoi il nous dit : « Priez, priez sans cesse »
La prière est un cœur à cœur avec Dieu qui nous veut vivant et joyeux. Prier, c’est donc aimer et se laisser aimer par Dieu ; ceci nécessite de tenir son cœur ouvert et disponible. En effet, dans la prière véritable, le priant demande et laisse Dieu le remplir de sa présence pour agir. La prière est a notre vie ce que la pluie est a la terre qui attend de produire ce qui y est semé. Si la pluie vient a manquer, tout ce que nous semons ne peut germer ni grandir. Et les promesses de Dieu semblent liées a la prière comme l’affirmait St. Leonard Maudic : « L’ordre établi par Dieu est que nous pouvons tout obtenir de lui, mais toujours par le moyen de la prière. Bien que le Souverain Maitre nous donne tout gratuitement, cependant nous devons le mériter par la prière. Et la nous sommes en plein mystère »
La prière est d’une puissance surprenante ; et nous pouvons tout demander au Père au Nom de Jésus Christ son Fils et tout obtenir comme il nous l’a dit lui-même ! Nous pouvons prier pour de grandes et de petites choses qui font notre vie. La Mère de Jésus, la Bienheureuse Vierge Marie, dans certaines de ses apparitions a souvent affirmé que par la prière on peut tout, même arrêter les guerres et les catastrophes si on croit en son Fils Jésus et a la puissance de la prière au lieu de la guerre et d’autres démonstrations de force. Prier en temps d’épreuves, c’est s’abriter alors dans le cœur de Dieu et regarder des lors différemment ses épreuves et les vivre avec plus de sérénité, dans la certitude que nous ne sommes pas seuls. Voilà pourquoi la Bienheureuse de Calcutta, Madre Teresa, affirme que « La prière nous donne un regard neuf sur toutes choses »
Prier est aussi un acte d’amour, d’humilité et de confiance. C’est se reconnaitre tout petit devant Dieu et avoir l’humilité de tendre les mains vers lui qui nous aime et reconnaitre notre pauvreté, notre fragilité et notre vulnérabilité. C’est lui dire dans un élan d’humilité : « Tu es si grand Seigneur et je me sens si petit et si fragile ; je te dois tout et j’attends tout de toi ; pardonne-moi mes moments de ténèbres et viens a mon secours »
La prière nous ouvre a Dieu, source de grâce, de joie, de paix et de vie. Quand dans la prière nous nous ouvrons vraiment a l’amour du Seigneur, en nous laissant pardonner et en pardonnant, en nous laissant aimer et en essayant nous-mêmes d’aimer vraiment (même nos ennemis), alors, lui, le Seigneur dans la douceur de son amour, nous accueille, nous soulage, nous soutient de sa puissance, nous encourage, nous apaise, nous libère, nous déculpabilise, nous guérit de nos peurs et nous redonne la confiance et la joie de vivre malgré tout, car il est tendresse et « sa tendresse pour nous est sans mesure » (Ps 119)
Extrait du livre : « Prières pour des circonstances difficiles » par le P. Zephirin Moube.
REGARDER L’AUTRE, PAS COMME UN ESCLAVE, MAIS COMME UN FRERE
Chers frères et sœurs,
J’avais suivi un conte intéressant d’un maitre qui un jour a posé cette question a ses disciples : « à quel moment du matin pouvons-nous déterminer qu’il fait déjà jour ? ». Les disciples ont donnés les réponses diverses. L’un a dit, « quand je vois les gens marcher, je peux déterminer qu’il fait déjà jour. L’autre a ajouté : «quand je suis capable de distinguer les maisons des arbres, je peut conclure que le jour s’est levé ». Apres avoir écouté toutes les réponses des disciples, le maitre a tout refuse en disant : «On ne peut déterminer qu’il fait déjà jour que quand je regarde mon voisin/voisine et je vois en lui un frère ou une sœur. Si je regarde mon voisin/voisine et je ne vois pas en lui un frère et une sœur, même s’il est midi, je vis encore dans la nuit »
Cette anecdote peut nous aider à comprendre la deuxième lecture de ce dimanche. Ce dimanche nous lisons la lettre de Saint Paul a Philémon. C’est une lettre très brève par rapport a d’autres lettres de Saint Paul dans la Bible. En effet, Philémon était un jeune chrétien bien engagé dont sa maison était le lieu de rassemblement de la communauté chrétienne. Il était également un ami a Paul. Il avait un esclave du nom Onésime qui certainement a commis un tort a son maitre et ensuite a pris la fuite. Il s’est retrouvé dans la même prison que Paul. Paul l’a bien accompagné jusqu’à ce qu’il s’est converti. Au moment où Onésime devait être libérer de la prison, Paul a envoyé une lettre a son ancien maitre Philémon pour supplier Philémon de l’accepter et le réintégrer dans son travail. Vu le temps qu’il a passé en prison et sa conversion, Paul exhorte Philémon de considérer Onésime pas comme un esclave mais comme un frère.
Une grande leçon qui ressort très clair dans cette lettre est l’importance de la réconciliation. Paul encourage son frère et ami Philémon à se réconcilier avec son ancien esclave. Toutefois cette réconciliation commence par le regard de l’autre. C’est un geste qui est basé sur la foi en Jésus Christ. L’effort de Paul comme pasteur pour réconcilier les deux est dont une invitation a nous tous. Sommes-nous capables de reconnaitre les efforts que les autres font pour changer ? Sommes-nous souvent prêt a tendre la main de la réconciliation avec ceux qui nous ont offensés ? Sommes-nous capables d’oublier le passé pour donner la chance a un nouveau départ dans nos relations ? Il y a rien qui libère dans la vie comme une main de pardon et de réconciliation. Que le Seigneur nous accompagne chaque jour. Qu’il nous donne la grâce de toujours prendre le premier pas dans la réconciliation et aussi accepter la main de réconciliation que les autres nous tendent.
HUMILITE : UNE VERTU A RECHERCHER
Dans la vie nous aspirons tous a la grandeur. On dirait qu’il y a deux mouvements qu’on ne peut pas éviter dans la vie : le mouvement vers le haut (promotion) ou le mouvement vers le bas (demotion). Toutefois, la position ou tu te place determine ton mouvement sois vers le haut ou vers le bas. Il faut dont savoir se positionner. La liturgie de ce dimanche nous permet de mediter sur la vertu de l’humilite. Dans la premiere lecture, Ben Sirac nous parle ainsi : «Mon fils, accomplis toute chose dans l’humilité, et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur. Plus tu es grand, plus il faut t’abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur. » Dans l’evangile de ce dimanche, Jesus nous parle de l’humilite comme moyen et le chemin vers la grandeur. « En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé. » Il est dont important pour nous de pencher sur le vrai sens de l’humilite. Le mot humilité vient du mot latin humilitas dérivé de humus, qui signifie « terre ». L’humilite peut dont être defini comme un trait de caractère d'un individu qui se voit de façon réaliste. L'humilité s'oppose à toutes les visions déformées qui peuvent être perçues de soi-même (orgueil, égocentrisme, narcissisme, dégoût de soi).
T.G. Aumônier a fait une réflexion très riche sur cette vertu de l’humilite et je voudrais le citer intégralement :
L’humilité est la qualité qui s’oppose à l’orgueil, la suffisance, l’arrogance. …La personne humble est grande intérieurement, au contraire. Elle reconnaît ses limites et ses fragilités, mais ne se déprécie pas, ne se dévalorise pas. Elle sait qui elle est, simplement, sans illusions, ayant fait le tour de ses qualités et de ses défauts. Cela lui permet de mieux vivre, d’être en paix à l’intérieur. Elle se place au même niveau que les autres. Les autres le sentent et lui en sont reconnaissants, même s’ils ne lui disent pas. L’humilité est une qualité noble vantée par la Bible.
L’homme humble reconnaît ses erreurs et sait demander pardon. Il accepte aussi la réalité, si dure soit-elle ; il ne vit pas dans les illusions. Il se réjouit du succès des autres et les félicite, même si ce sont des concurrents, car il ne cherche pas à les écraser pour exister. Il connaît sa place et s’il cherche un poste qui lui correspond, il ne vise pas plus haut que ce qu’il est et sait faire. Il ne court pas après le prestige, la promotion, l’argent. »
Chers frères et sœurs,
Jeudi dernier, le 15 Aout, l’église a célébrée comme chaque année, la solennité de l’assomption de la vierge Marie au ciel. Ce mystère affirme qu’après sa vie terrestre, la Vierge Marie n’a pas connu la mort mais elle a été élevée au ciel corps et âme. Notons qu’il n’y a pas un texte dans la bible parle de manière précise de l’assomption de Marie au ciel. Toutefois, en mettant face a face les mystères dans la vie de Jésus nous pouvons affirme sans doute que Marie, mère de Jésus a été élevée au ciel corps et âme.
Pour comprendre le mystère de l’Assomption de Marie au ciel, nous devons nécessairement fait recours a deux autres mystères que nous célébrons a savoir : l’Immaculée Conception (célébré chaque 8 décembre) et l’Ascension de Jésus (célébré 40 jours après paques).
Comment comprendre l’Assomption de Marie a partir du mystère de l’Immaculée Conception ? Par le mystère de l’Immaculée conception de Marie, nous affirmons que Marie a reçu de Dieu la grâce d’être conçu sans péché originel. Puisque Dieu avait déjà choisi Marie pour être la demeure de son fils ou mieux encore le canal par lequel son fils devait venir dans le monde, il était nécessaire que Marie sois sans péché. Il était important que le fils de Dieu sois conçu dans un corps pur et sans péché. Quelles sont les conséquences du péché ? Dans sa lettre aux Romains 6,23, Saint Paul affirme que les conséquences du péché c’est la mort. Si Marie a été dont conçu sans péché, elle ne pouvait dont pas mourir. Et si elle n’a pas connu la corruption de la mort, elle devait être élevée au ciel qui est la demeure de ceux qui n’ont pas péchés.
L’assomption de Marie peut également être comprise a partir du mystère de l’Ascension de Jésus. Nous nous rappelons que quarante jours après sa résurrection, Jésus est monté au ciel, corps et âme. Rappelons-nous également que Jésus a été conçu dans le sein de la Vierge Marie. En quelque sort, Jésus a pris le corps saint de sa mère. Il est dont logique que si Jésus, qui a pris chair dans le sein de la Vierge Marie, est monté au ciel avec ce corps, sa mère naturellement devait le suivre.
L’assomption de la Vierge nous rappel que le ciel est notre destination. Auprès de son fils elle intercède sans cesse pour nous afin que nous puissions être purifies et la rejoindre. Chantons : « Au ciel, au ciel, au ciel, j’irai la vois un jour, au ciel, au ciel, au ciel, j’irai la vois un jour…. »